[aha] Fwd: [BlueMail] | v23 | BlueScreen MySpace Project v.3 :: A
new space
eO
eo_call at ecn.org
Tue Oct 21 10:36:40 CEST 2008
Da: BlueScreen <b-l-u-e-s-c-r-e-e-n at b-l-u-e-s-c-r-e-e-n.net>
Data: 17 ottobre 2008 20:10:03 GMT+02:00
A: aha <aha at ecn.org>
Oggetto: [BlueMail] | v23 | BlueScreen MySpace Project v.3 :: A new
space
||*******************************************************************
||
|| [BlueMail] | v23 | BlueScreen MySpace Project v.3 :: A new space
|| [ http://www.b-l-u-e-s-c-r-e-e-n.net/MySpace/ ]
||
||*******************************************************************
PROJECT : ENGLISH VERSION (VERSION FRANCAISE DESSOUS)
You know your street, you made it your own. The first time on these
streets holds no meaning. Right now though, it is your street.
Of course you know your city. The streets that you assimilate as you
move about in your daily life become your city.
You know your city without having to learn it. You tame it. In a
certain way you construct your city by repeating the same paths,
tracing lines, by progressively stretching the boundaries of the
territory you know out into the unknown.
This unknown, even if found on a printed map of your city, does not
belong to your city. You are not really living in the Paris, the
Shanghai, the New York which is represented on the map, but in your
Paris, your Shanghai, or your New York, a network of streets and
spaces linked by your own experiences of the city.
A map of the city is not representative of the city you know but of
the environment in which your city is included. Between the streets
that you know there are lots of spaces which are unknown to you, on
which you never set foot, and that exist for you only as abstract
things on a paper. These streets and spaces belong to the city of
someone else, not to your city. There is no need for a map to
navigate inside your city; no need for a map to take streets that you
know "by heart". The map becomes useful when you reach the margin of
your city, when you encounter streets that do not yet belong to you.
While a map does not define your city it does constitute a tool to
allow its extension. Incidentally, the objectivity of the map's
representation can also be totally foreign to someone who has so
assimilated their city they know it by memory and who has never seen
any printed representation.
So what would a representation of your city be?
I landed 7 days ago in a city of several million people that I dont
know yet.
I will always be able to know and will record my precise position in
space thanks to a gps receiver which will always be with me.
GPS technology allows your precise position on the globe to be
identified (defined by latitude, longitude, altitude) thanks to the
analysis of data from a constellation of satellites in orbit around
the globe. The general public primarily relies on this technology to
locate their own position on a map and so be able to follow a given
itinerary no matter whether they are in a known or an unknown
environment.
The first thing the gps receiver displays is a map of the
environment. Onto this your position is identified. That is if, of
course, a map of your environment exists.
But what is gps without a map?
Without map the gps allow us to know where we are but inside an empty
space – a point in an empty page. It can no longer be used to
define where you are situated in the street network of a city and so
it appears totally useless, almost absurd, at first.
If gps without a map is no longer useful for location, it can then
become a tool able to trace, to let appear from the black, an image
of your city. This is exactly the intention of MySpace project.
Built daily and exclusively from the records of my movements in this
unknown space, the map displayed here constitutes a day-after-day
representation of my city. Each night, all my movements of that day,
recorded thanks to the gps sensor, will be added to the map. This map
will grow progressively, in parallel with my own discovery of the
city. It will display, not an objective representation of the city
where I am evolving, but the current
state of my city at a given time: a network of streets, places,
spaces where I went and which form my own mental modelisation of this
city.
PROJECT : FRENCH VERSION
On connaît sa rue, on l'a fait sienne. La première fois que nous
l'avons traversée elle ne signifiait probablement rien, mais
désormais, sans même que l'on y pense, c est sa rue.
On connaît bien sûr sa ville. Ses rues que l'on a pratiquées à
longueur de journées et qui lui donnent ce quelque chose de familier.
Sa ville on la connaît sans avoir eu besoin de l'apprendre. On l'a
apprivoisée, on l'a en quelque sorte construite, en la pratiquant, en
répétant incessamment les mêmes parcours, en tirant des lignes, en
repoussant progressivement les limites de notre territoire sur
l'inconnu qui l'entoure.
Cet inconnu, bien qu'il figure sur les plans imprimés de sa ville,
n'appartient pas à sa ville. Nous ne vivons pas réellement dans le
Paris, le Shanghai ou le New York qui se dessine sur la carte mais
dans son Paris, son Shanghai ou son New York: des réseaux de rues,
d'espaces, qui communiquent entre eux en fonction de notre propre
expérience de ces villes.
La carte d'une ville ne représente pas la cité que nous connaissons,
qui nous semble nous appartenir, mais l'environnement dans lequel
elle s'inscrit. Entre les rues que nous y reconnaissons se trouvent
une multitude d'espaces qui nous sont étrangers, dans lesquels nous
n'avons jamais mis les pieds et qui n'ont d'existence pour nous que
d'une façon abstraite sur le papier. Ces rues appartiennent à la
ville de quelqu'un d'autre, pas à la sienne. Nul besoin d'ailleurs
d'un tel plan pour évoluer au sein de sa ville, pour pratiquer les
rues que nous connaissons "par coeur". Le plan ne devient utile que
lorsque l'on se rend en marge de sa ville, dans une rue qui ne nous
appartient pas encore. Si le plan d'une ville constitue un outil
permettant l'extension de sa ville, il n'en est pas à proprement
parler représentatif. L'objectivité de la représentation du plan
peut d'ailleurs avoir quelque chose de tout à fait étranger à celui
qui n'a pratiqué sa ville que « de tête » sans jamais en avoir vu de
représentation cartographique.
Mais que serait alors une représentation de sa ville?
Je me suis posé il y'a 7 jours dans une ville de plusieurs millions
d'habitants que je ne connais pas.
Constamment accompagné d un récepteur GPS il me sera toutefois
possible à chaque instant de connaître et d'enregistrer très
précisément ma position dans l'espace.
Le GPS est une technologie permettant de définir avec précision sa
position sur le globe (exprimée par sa latitude, longitude, altitude)
grâce à l'analyse de données émises par une constellation de
satellites en orbite autour de la Terre. Cette technologie est
généralement utilisée par le grand public, pour repérer sa position
sur un plan et ainsi pouvoir suivre un itinéraire donné au coeur par
exemple d'une ville qu'il ne connaît pas.
Sur l'écran qui accompagne le récepteur GPS c'est donc généralement
en premier lieu un plan de l'espace qui nous entoure qui est affiché,
puis c'est notre propre position au sein de cet espace qui est
représentée... à condition bien sûr qu'il existe un plan de l'espace
dans lequel nous évoluons.
Mais que serait alors un GPS sans plan?
Sans plan le GPS nous indique bien notre position mais au sein d'un
espace vierge, un point sur une feuille blanche. Il ne peut guère
plus nous permettre de nous situer dans le réseau de rues de la ville
dans laquelle nous nous trouvons, et peut de ce fait sembler en
premier lieu totalement inutile, voir presque absurde.
Si un GPS sans plan n'est plus un outil à se repérer, il peut
cependant devenir un outil à tracer, à faire surgir du noir une image
de sa ville. C'est précisément la vocation du projet MySpace.
Construit quotidiennement et exclusivement à partir des
enregistrements de mes déplacements dans cet espace inconnu le plan
qui sera/est présenté ici constitue jour après jour une
représentation de ma ville. Chaque soir l'ensemble de mes
déplacements de la journée, enregistrés grâce à un capteur GPS,
viendra s'ajouter a la carte. Celle-ci se dessinera ainsi petit à
petit parallèlement à ma découverte de cette ville et rendra en
permanence, non pas une représentation objective de la nouvelle ville
dans laquelle je vis désormais, mais bien l'état de ma ville à un
moment donné : l'ensemble des rues, des places, des espaces que
j'aurai pratiqués et qui fonderont ma propre conception mentale de
cette ville.
-------------- next part --------------
An HTML attachment was scrubbed...
URL: http://riot.ecn.org/pipermail/aha/attachments/20081021/f8a3f88b/attachment-0001.html
More information about the Aha
mailing list